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Les signes de la faillite du nucléaire français se font toujours plus nombreux. Près du tiers des 58 réacteurs français est arrêté, les anomalies se multiplient sur le parc dans l’indifférence des autorités et l’EPR de Flamanville a toujours plus de plomb dans l’aile. Une nouvelle étude d’analyse financière sortie la semaine dernière vient enfoncer le clou : elle lève le voile sur une entreprise au bord de la faillite qui minimise de graves problèmes.

Les comptes d’EDF à la loupe

Selon une étude effectuée par le cabinet d’analyse financière AlphaValue à la demande de Greenpeace, EDF surévalue considérablement ses centrales et sous-évalue drastiquement le coût des provisions nécessaires au démantèlement de ses installations nucléaires et à la gestion des déchets.

Si EDF mettait vraiment de côté l’argent nécessaire au démantèlement des centrales et à la gestion des déchets, sa faillite serait déjà déclarée ! Ce n’est pas qu’une histoire de chiffres : EDF doit, dès aujourd’hui, mettre 50 milliards d’euros de côté. L’entreprise en est tout simplement incapable.

L’entreprise doit de plus faire face à un mur d’investissement de 165 milliards d’euros d’ici à 2025, soit plus de 15 milliards par an. EDF en est bien incapable et se garde bien de communiquer sur cette somme astronomique.

L’étude des comptes d’EDF démontre que la stratégie industrielle de prolongation des réacteurs coûte plus cher que de les fermer. En misant sur le tout nucléaire et en s’obsédant à vendre ses réacteurs, l’entreprise est tout simplement non compétitive. Le nucléaire n’est pas une énergie d’avenir, et l’entreprise EDF n’aura pas d’avenir du tout si elle persiste dans cette voie.

 
 
 
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Les conclusions de cette étude d’analyse financière viennent s’ajouter à un contexte très lourd pour EDF. L’entreprise accumule les erreurs et tente désespérément de les cacher sous le tapis. C’est par exemple le cas sur l’EPR de Flamanville.

Flamanville : l’EPR à la ramasse

 
 
   
 
Déjà six ans de retard accumulés dans la construction, et une facture qui a été multipliée par trois : voilà le bilan actuel de l’EPR de Flamanville. De plus, fin 2014, l’ASN a identifié une anomalie sur la cuve de cet EPR, qui est donc inapte.

EDF parle de “tests rassurants” mais la vérité est que de simples tests ne suffiront pas. Comme le démontre un rapport d’experts en sûreté nucléaire publié par Greenpeace il y a deux mois, la seule solution pour savoir si cette cuve est apte à la mise en service de l’EPR est de procéder à sa destruction.

En tentant de cacher sous le tapis les signes de la faillite du nucléaire français, les dirigeants d'EDF font un coup de communication irresponsable et dangereux. Une entreprise en faillite et un État hors-la-loi sur la transition énergétique : que faudra-t-il de plus pour que la France se décide enfin à s’engager sur la voie du 100% énergies renouvelables ?


 
 
  L’équipe climat-énergie de Greenpeace France  
 
 
GREENPEACE
 
   
   
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